La calandrite est un rouleau bitumé permettant d’assurer l’étanchéité d’un toit. Utilisée le plus souvent dans le cas de toits à faible pente (toiture-terrasse), elle peut aussi trouver sa place pour l’étanchéité d’une terrasse ou d’un balcon, avec le revêtement adéquat.
L’étanchéité des toitures
L’étanchéité est bien entendu un point crucial dans la construction, que ce soit en neuf ou en rénovation.
La toiture-terrasse
Les toitures à faible pente, quel que soit le support (béton ou bac acier par exemple) doivent disposer d’une étanchéité rapportée qui assure une résistance durable aux intempéries. En effet, le support ne suffit pas à garantir par lui seul cette étanchéité lorsque l’écoulement de l’eau n’est pas facilité par la pente. Le support étant presque plat, on utilise aussi bien des étanchéités liquides que des dispositifs solides.
La calandrite : un nom, différentes possibilités
Différents procédés peuvent être utilisés. Un des plus anciens est la calandrite. C’est un rouleau bitumé, doté d’une face métallique. Selon les produits et les contextes, les découpes faites dans ce rouleau peuvent être assemblées et posées sur le support par différentes techniques.
Il existe des rouleaux bituminés servant à l’étanchéité, sans face aluminisée, mais le terme de calandrite est en général utilisé pour les rouleaux d’étanchéité avec face aluminium. La face métallisée participe à l’étanchéité et à la résistance. Elle facilite l’accès à ces surfaces et elle peut présenter une valeur ajoutée esthétique, si les joints sont traités avec soin.
Les toitures à pente
La calandrite n’est pratiquement jamais utilisée sur ces toitures, sauf pour les bâtiments annexes tels que des granges, garages, abris de jardin, etc. La pente permettant l’écoulement des eaux de pluie, le recouvrement des différents lais, s’il est traité avec soin, permet d’obtenir l’étanchéité. La calandrite peut, dans de rares cas, être utilisée comme écran de sous-toiture, donc sous les tuiles, pour parfaire l’étanchéité à l’eau et à l’air.
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Comment poser de la calandrite ?
Il faut d’abord traiter le support puis assurer la pose.
Nettoyage du support
Il est d’abord nécessaire de nettoyer précautionneusement le support. Enlevez l’étanchéité existante. Grattez pour enlever toutes traces de colle, de bitume. Les petites parties qui se détachent doivent être enlevées. Toutes les feuilles, les débris végétaux et les poussières sont bien sûr éliminés.
Attention à ne pas dégrader le support. Des trous ou des bosses trop importants pourraient gêner la circulation de l’eau de pluie et créer des poches d’eau stagnante.
Pose de la calandrite
Il faut ensuite suivre la notice du fabricant. Le plus souvent, un primaire d’accrochage liquide est étalé sur le support. Les joints entre les différentes parties du support ainsi que les remontées sont traités avec précaution.
Puis la calandrite est collée à chaud. Les recouvrements sont traités avec du bitume afin de s’assurer de leur étanchéité. Une fois l’ensemble réalisé, il faut tester le revêtement avec des volumes importants d’eau pour bien contrôler l’étanchéité.
Poser soi-même la calandrite ?
Nous ne saurions trop le répéter : l’étanchéité est une affaire de spécialiste. Le moindre défaut provoquera des infiltrations qui mettront longtemps à être détectées.
Les produits du bâtiment présentent souvent des risques pendant leur utilisation. C’est encore plus vrai pour la pose à chaud de revêtements d'étanchéité, avec des primaires ou des éléments d’étanchéité qui sont très souvent inflammables. L’autoréalisation, dans ces conditions, est tout simplement à proscrire.
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Prix de la pose de calandrite
Comptez de 40 à 80 €/m² HT, selon la surface, la propreté du support et l’accessibilité du toit terrasse.
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